méditation du mois de Décembre 2013
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Méditation du mois de Décembre 2013
Richesse de la vie cachée
J’ai vécu pendant trente ans ce que j’ai enseigné pendant trois ans. Ma vie cachée a été la mise en pratique de l’enseignement de ma vie publique. J’ai vécu ce que j’allais enseigner. Je l’ai vécu avec le même esprit.
J’offrais, j’offrais tout au Père. Je ne cessais d’offrir mes journées laborieuses de l’atelier de Nazareth. Tout a été pour le sacrifice. Ma vie cachée a été aussi fructueuse que ma vie publique, bien que si différente. Tout a été offrande au Père pour les hommes. Le sacrifice sanglant en était le terme.
Médite ma vie cachée ! On y pense trop peu. Vie cachée où tout est enfermé. On oublie. Alors moi, je demande et désire que l’on revienne à ma vie cachée, que l’on y scrute les secret de mon Cœur durant ce temps, et l’homme sera édifié. Que de méditations à faire !...
Ne sais-tu pas que là-bas, dans la maison de Nazareth, durant ces trente années, nous vivions déjà, ma Mère et moi, de la vie évangélique ?
Période d’attente, période féconde, période d’offrande et de donation…
Mystère de ma vie cachée ! Applique ton esprit à me suivre dans cette période de ma vie. Je veux t’en faire découvrir l’esprit.
Il est grand, il est sublime, l’esprit de ma vie cachée ! Secret de mon Cœur et du Cœur de Marie ! Faut-il le découvrir aux hommes, en ces temps où ils ont perdu mon Esprit, où ils changent mon Evangile ?
Ainsi, l’esprit de ma vie cachée a été amour et offrande. J’aimais. J’aimais et je travaillais. J’aimais les hommes pour qui je m’étais incarné. Je soupirais après l’instant où commencerait ma vie publique. Mais bien caché dans le Père, avec l’Esprit d’amour, l’adorable Trinité aimait. Elle aimait les hommes à travers mon Cœur d’homme, comprends-tu ? Comprends-tu la grandeur, la sublimité et la richesse de ma vie cachée, ma vie d’attente ?
Je l’ai vécu dans l’amour, dans l’attente de révéler aux hommes Dieu-Amour et l’Amour de Dieu… Mon Cœur palpitait quand je pensais et m’unissait au Père.
Quel trésor d’amour que ma vie cachée ! Quelle richesse, je tenais en réserve dans mon Cœur, en attendant le jour de les révéler aux hommes et de les donner ! Ah ! si les hommes comprenaient ces années d’attente !
Avec ma Mère nous étions si unis au Père, dans la même communion, si unis dans ce même Esprit d’amour qui nous animait !
Période féconde, que cette vie d’amour offerte à Dieu ! De ces vies, devrais-je dire, car le Cœur de Marie vibrait autant que le mien.
Attente de révéler, attente de sauver ! Les jours passaient, le terme approchait. Comme une mère, le Cœur battant, j’allais bientôt enfanter, mes enfants ! Et déjà je vous offrais au Père, je lui offrais les enfants qui allaient naître de mon sang, naître de ma souffrance d’amour à la vie éternelle. Et le Père déjà vous recevait dans mon sein. Attente qui a duré pour moi plus que pour le terme humain, de si longues années ! Oui, les prémices de votre naissance s’annonçaient, et l’Esprit d’amour possédait si fortement, si intimement mon être !
Ah ! si les hommes comprenaient l’amour qui était le mien et qui est toujours le mien, alors comme ils m’aimeraient !...
Durant cette période de ma vie cachée, j’ai acquis pour vous des mérites, des richesses infinies… L’amour, le travail quotidien offert, le silence de ma méditation, l’union à mon Père mon acquis autant de mérites que mes déplacements durant ma vie publique.
Le secret était que tout était amour et offrande. Voilà l’esprit qui animait ma vie cachée. Le Saint Esprit modelait mon esprit, mon âme ma vie, dans ce but, les yeux toujours tournés vers un seul but : la Rédemption !
Esprit d’amour et d’offrande qui a remplit toute mon existence terrestre jusqu’à son terme.
Vie cachée, pauvre et laborieuse aux yeux de hommes, mais vie cachées en Dieu, riche de Dieu et féconde en Dieu. Car tout était pour vous, mes pauvres enfants ! Tout vous revenait, tout n’était acquis qu’en fonction de vos besoins, pour vous donner, vous enrichir… Moi, je n’avais besoin de rien, que l’amour de mon Père et de ma Mère. Toutes ces richesses que je voulais acquérir, je ne pensais qu’à vous les distribuer.
Voilà les sentiments de mon Cœur. Voilà les secrets de ma vie cachée et les richesses que mon Cœur a voulues pour vous !... Vous étiez pauvres, vous alliez naître nus, je devais vous couvrir. Vous étiez rachetés, mais pauvres.
Vie cachée, cachée en Dieu, et si riche et féconde ! Voilà ce que je vous révèle aujourd’hui. Méditez cela bien souvent…
(Le Grand Message de la Croix p. 78 à 82)